A l’occasion de la semaine de la qualité de vie au travail, coup de projecteur sur l’étude menée par notre adhérent Malakoff Médéric
Sur les plates-formes logistiques, les nouvelles technologies servent à accroitre la productivité, mais pas la qualité de vie des manutentionnaires. Coupés du monde, ils reçoivent leurs instructions depuis des ordinateurs à travers la commande vocale. Cette technique leur impose une marche à suivre millimétrées faisant d’eux des machines qui exécutent toutes la journée des tâches répétitives et physiquement pénibles au nom de la rentabilité.
C’est pour sensibiliser à ce type de problématique qu’a été instaurée la semaine pour la qualité de vie au travail. Organisée par le réseau Anact[1]-Aract[2] et ses partenaires, elle a lieu du 9 au 13 Octobre 2017. Cette 14e édition se focalisera cette fois sur le thème « Un management de qualité, ça s’apprend ? » à travers une cinquantaine d’évènements sur toute la France : colloques, ateliers, webinars, concours mais aussi la publication d’un livre Blanc ainsi que d’un sondage.
A ce sujet, Malakoff Médéric a réalisé une étude intitulée « Qualité de vie au travail, étude regards croisés dirigeants/salariés » dont les résultats viennent d’être présentés par le Comptoir mm de la nouvelle entreprise, un lieu d’analyse et de décryptage des nouveaux enjeux de l’entreprise liés au capital humain. Cette étude met en avant les préoccupations des salariés et des dirigeants en ce qui concerne leur qualité de vie au travail. On note en premier lieu que la qualité de vie au travail demeure élevée puisque 71% des salariés la jugent bonne.
Mais quels éléments comptent réellement
Des divergences sont ressenties dans les résultats en fonction des classes d’âge. Pour les 30-39 ans qui ont souvent des enfants en bas âge, par exemple, la conciliation vie professionnelle-vie familiale prend plus d’importance tandis que le besoin de reconnaissance augmente chez les plus de 50 ans. On note que la reconnaissance au travail est un sujet récurrent et que seuls 57% des salariés se sentent reconnus. Ce sujet doit donc être pris en compte car parfois, un simple bonjour de la part de son supérieur hiérarchique est ressenti comme un signe majeur de reconnaissance (57% des salariés le considèrent comme tel).
Mais pourquoi accorder tant d’importance à la qualité de vie au travail ? Comme le disent 97% des salariés et 99% des dirigeants, la qualité de vie au travail contribue à la performance de l’entreprise, à la créativité, et à l’innovation tout en réduisant l’absentéisme. Elle est donc à prendre en considération !
[1] L’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (Anact)
[2] Les Aract sont des associations de droit privé administrées de manière paritaire et financée par l’État, les régions et des ressources propres.