A l’occasion de sa Commission synergie qui s’est déroulée le mardi 5 juin dernier, l’Ipse a eu le plaisir de recevoir Patrice Garnier, président de la Société d’investissement de France Active (Sifa).
Jean-Marie Prouteau, vice président de Chorum, a souligné la nécessité de lutter contre la pauvreté qui concerne aujourd’hui plus de 4 millions d’européens et de favoriser l’inclusion sociale. Pour cela, la création d‘emploi reste une solution déterminante à laquelle France Active apporte sa contribution.
En effet, France Active est une association qui a pour mission de soutenir les personnes en difficulté. Que ce soit les chômeurs créateurs d’entreprise ou les entreprises solidaires, France Active favorise leur insertion sociale et professionnelle par le financement et l’accompagnement de leurs projets. Elle propose des prêts à des conditions avantageuses (taux d’intérêt réduits à 2%) et garantie des prêts bancaires à un taux inférieur à 4%. De plus, il s’agit d’un remboursement au nominal. Ainsi, 80% des entreprises financées par France Active passent le cap des 5 ans.
Par ailleurs, Patrick Garnier a insisté sur l’émergence de l’économie sociale et solidaire – ESS, nouveau secteur économique en plein développement alors que le secteur économique classique « flagelle » dans ses performances économiques et financières. L’ESS est un moteur économique qui permet aux épargnants salariés de trouver des modes d’intervention, une sécurité, une utilité et un rendement en plus de l’impact social.
Cependant, les performances ne se mesurent actuellement pas qu’à l’aune de la productivité financière. La Commission européenne a récemment fait une proposition consistant à créer une nouvelle nomenclature afin de prendre en compte les performances solidaires et sociales. Cette volonté de la part de la Commission de reconsidérer ces critères peut être appréciée comme une réelle avancée.
Avec un taux de chômage record de prés de 11% dans la zone euro au mois d’avril dernier, les pouvoirs publics et les acteurs économiques ont de toute évidence un rôle à jouer pour résorber ce fléau. Mais le rôle des groupes de protection sociale et des mutuelles apparait aujourd’hui également inhérent au soutien de l’emploi et à l’accompagnement de cette crise.