En décembre 2013, le taux de chômage européen s’est maintenu à 12% dans la zone euro, confirmant ainsi sa stagnation depuis le mois d’octobre, et a même très légèrement faibli dans l’ensemble de l’Europe, passant de 10,8% à 10,7%. Le chômage des jeunes est également en recul, passant dans la zone euro de 24% en novembre à 23,8% et de 23,4% à 23,2% dans l’UE.
Sur les 28 Etats membres de l’UE, le chômage a progressé dans 14 pays et décru dans les 14 autres en 2013, d’après les derniers chiffres de l’office statistique de l’Union européenne, Eurostat. Les pays ayant mené une politique de rigueur (Royaume-Uni) et certains ayant fait l’objet d’un plan d’assistance financière (Irlande et Portugal) voient leur courbe du chômage s’infléchir. Sur un an, l’Irlande est passé de 14% à 12,1% et le Portugal de 17,3% à 15,4%. A l’inverse, le chômage continue son ascension inquiétante en Grèce, affichant un taux de 28% en novembre 2013 contre 27,8% le mois précédent. En récession pour la sixième année consécutive, le gouvernement grec peine à inverser cette tendance malgré les divers plans d’austérité et l’assistance financière internationale.
Concernant le chômage des jeunes, il est par rapport au mois précédent en net recul dans plusieurs Etats membres, notamment en Suède (- 1,4%), en Espagne (- 0,9%) et au Portugal (- 0,3%). Mais il est sensiblement en hausse dans d’autres pays, tels que la Bulgarie ou Malte (+ 0,6%), le Luxembourg (+ 0,4%), ou encore la Belgique (+ 0,3%).
Face à cette crise de l’emploi, la Commission européenne mise notamment sur la mobilité des travailleurs pour inverser la courbe européenne du chômage. Ainsi, elle a proposé une amélioration de la recherche d’emploi via EURES (réseau de coopération réunissant la Commission et les services publics de l’emploi des Etats membres, de la Norvège, de l’Islande, du Liechtenstein et de la Suisse) pour une meilleure intégration dans le marché de l’emploi européen.
Pour plus d’information sur EURES