La Commission européenne vient d’approuver le 31 juillet dernier le programme français pour la mise en œuvre du Fonds européen d’aide au plus démunis (FEAD). La France, qui est le premier État membre dont le programme FEAD est adopté, recevra 499 millions d’euros en prix courants au cours de la période 2014-2020 afin de financer la fourniture d’aide alimentaire à ceux qui en ont le plus besoin dans le pays.
En France, le FEAD sera complété par 88 millions d’euros provenant de ressources nationales et employé de la même manière que le précédent Programme de distribution de denrées alimentaires aux personnes les plus démunies (PEAD).
Les ministres Marisol Touraine (Affaires sociales), Stéphane Le Foll (Agriculture) et Ségolène Neuville (Lutte contre l’exclusion) ont « salué », jeudi, dans un communiqué l’approbation par la Commission européenne du programme français d’aide aux plus démunis. « Toutes les conditions sont réunies pour permettre à la France de financer son programme d’aide alimentaire à destination des personnes les plus démunies, en partenariat avec quatre grandes associations, la Croix-Rouge française, la Fédération française des banques alimentaires, les Restaurants du cœur et le Secours populaire. »
Approuvé en début d’année 2014 par les institutions européennes et doté, au niveau européen, de 3,8 milliards d’euros jusqu’en 2020, « le FEAD vise à briser le cercle vicieux de la pauvreté et du dénuement en apportant une assistance non financière (denrées alimentaires notamment) aux citoyens européens les plus vulnérables. Il contribue ainsi à réaliser l’un des principaux objectifs de la stratégie Europe 2020 : la fin de la pauvreté et de l’exclusion sociale pour au moins 20 millions de citoyens européens d’ici à 2020. »