Edito – Austère, vous avez dit austère ?
Comme naguère il ne pouvait être question de récession, l’austérité aujourd’hui a peine à être nommée. Même le juste mot rigueur qui s’associe si bien avec devoir, semblerait n’être plus acceptable. Foin de toute approche sémantique, considérons quelques faits ! Le déficit public dans la zone euro est passé de 2% en 2008, à 6,3% du PIB en 2009 (6,9% dans l’UE). Les déficits publics courent pour les plus élevés de – 14,3 % en Irlande, – 13,6 % en Grèce mais aussi de – 11,5 % au Royaume-Uni, qui devance l’Espagne, – 11,2 %, et le Portugal, -9,4 %, aux plus vertueux qui ne connaissent plus d’excédent mais dont les déficits sont de – 0,5 % en Suède, -0,7 % au Luxembourg et – 1,7 % en Estonie …
Edito – Did you say austerity?
Not so long ago, it simply couldn’t be a question of «recession» today, we struggle to talk about austerity. Even speaking of discipline, which goes along so well with a sense of duty, no longer seems acceptable. Let’s get away from semantic approaches and consider some actual facts!
Government deficit in the euro zone rose from 2% in 2008 to 6.3% of GDP in 2009 (6.9% in the EU).
The highest government deficits run at 14.3% in Ireland,13.6% in Greece, and a surprising 11.5% in the UK, which outstrips Spain’s 11.2% and Portugal’s 9.4%. Meanwhile, even the most virtuous of countries no longer have surpluses but deficits of 0.5% in Sweden, 0.7% in Luxemburg, and 1.7% in Estonia …